Politique-fiction et vote utile pour 2027

La semaine dernière Marine Tondelier a déclaré sa candidature à la présidentielle. Voilà qui me donne l’occasion de démarrer les hostilités en rédigeant une chronique spéciale Madame Irma consacrée aux candidatures de gauche réformiste pour 2027. 

Pour cette activité de politique-fiction, je suis parti des hypothèses suivantes, qui je le crois sont universellement partagées :

Partant de ces hypothèses, on peut établir tous les scénarios possibles :

OU

Avec, comme différents scénarios pour le premier tour des présidentielles :

Au bilan de ce splendide exercice de pensée, plusieurs enseignements qui vont sonner comme des évidences :

    1. Il n’y a que cinq scénarios possibles dont quatre avec quatre candidats à la fin, assez similaires à des configurations passées. La situation est moins complexe qu’il n’y paraît, contrairement à ce que raconte une grande partie de la presse.
    2. Tondelier, Ruffin ou Faure n’ont aucune chance d’aller au second tour de la présidentielle – ils forment le groupe des uni-bêtes. Dès lors, la primaire est inutile. Mais elle va occuper l’espace médiatique un bon moment.
    3. La candidature de Ruffin serait, de manière générale, contre-productive pour la gauche.
    4. La probabilité que Glucksmann se présente finalement est forte. Glucksmann a tout intérêt à manigancer pour que le PS ne passe pas par le processus d’une primaire et que le parti se range derrière sa candidature au plus tôt.
    5. Le vote utile à gauche est dans toutes les configurations le vote pour Mélenchon.
    6. Il y a un sixième scénario caché à débloquer : Ruffin gagne les primaires et au dernier moment il se débine car il se rend compte qu’il n’a pas les épaules. La good ending ?

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